Vendredi 9 septembre 5 09 /09 /Sep 01:37

onfray-copie-1.jpg La 4e de couverture dit :

Pour en finir avec la monogamie, la fidélité, la procréation, la famille, le mariage et la cohabitation associés, Michel Onfray redéfinit le désir comme excès, le plaisir comme dépense, et invite à une théorie du contrat appuyée sur la seule volonté de deux libertés célibataires. Contre le modèle chrétien qui préside toujours à la définition de la relation entre les sexes, il propose une relecture des philosophes matérialistes et sensualistes de l'antiquité gréco-romaine.

Michel Onfray oppose l'idéal ascétique pythagoricien, juif, platonicien et chrétien - qui suppose la misogynie, la haine du désir et des plaisirs, la condamnation de la chair, le mépris du corps, le pouvoir absolu du mâle à l'idéal hédoniste cyrénaïque, cynique, épicurien, qui invente la liberté amoureuse, la chair sans culpabilité, le célibat joyeux et l'égalité libertine des hommes et des femmes.

Contre la vie mutilée, ce livre invite à une érotique solaire entièrement indexée sur ses pulsions de vie et refisse radicalement les pulsions de mort. Il propose de répondre à la question : comment rester libre dans la relation amoureuse? et, pour ce faire, invite à déchristianiser l'éthique, à réaliser un féminisme libertin, à promouvoir un éros léger, ludique, et à formuler une physiologie des passions qui permette un art de rester soi dans le rapport à autrui.

Par HarmO'ny-bulle - Publié dans : Pas que du sexe… - Communauté : Le sexe sans tabous
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Jeudi 8 septembre 4 08 /09 /Sep 15:31

absence-alex-lamonte-b.jpg Une question me taraude... trouver dans cette relation particulière ma juste place.
Comment trouver l'équilibre ? 
La relation  d'appartenance est une relation particulière qui s'installe et s'ancre profondément.
Il est alors parfois difficile de doser l'implication... Comment savoir quand être là, présente, comment juger ? 
Je dors que peu et j'ai une profession qui me permet de gérer mon temps avec beaucoup de liberté. 
 - Je suis à vous corps et âme 

Que dois-je entendre lorsqu'O dit :

- Haletant, je vous salue tête baissée ...

Oui, je veux devenir son divin poison, je veux le posséder mais dois-je le harceler ? Comment occuper ses pensées sans en faire trop... Comment habiter l'absence, O a-t-il besoin de vivre cette sensation de manque ? Trouver ma place, voilà la difficultée... Il doit savoir que je suis là, que je le désire mais que je ne suis pas dépendante... 
Quel est le pire ? Ne pas être assez là ou l'être trop... Que faut-il mieux inspirer ? Est-il préfèrable que O craigne que je lui suis indifférente ou faut-il mieux que ma présence lui donne la nausée... 
J'opte pour l'absence... pour l'éloignement... je ne réclame pas sa présence si, il est à moi, si la place qu'il désire est au bout de la laisse que je tiens dans ma main... il doit venir me le dire, il doit me faire savoir qu'il ma ChOse. 
Si, il est incapable de venir réclamer ma présence, si il ne peut dire qu'il a besoin de moi... il ne me mérite pas.  

 


 © Illustration Karen Lamonte - http://www.karenlamonte.com/

Par HarmO'ny-bulle - Publié dans : Journal intime - Communauté : L'amour du BDSM
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Mardi 6 septembre 2 06 /09 /Sep 16:08

e92656ad.jpg Si j'ai mis longtemps à explorer la femme dominante qui est en moi, c'est que je ne parvenais pas à trouver ma place dans l'imagerie BDSM de la Domina.
Je ne parvenais pas à imaginer avoir à mes pieds un homme soumis qui serait selon ses propres termes : une lavette, une serpillère, une larve, et pire si je me souviens des descriptions de la soumission de certains hommes ou le cahier des charges de certaines Dominas.  
J'admire profondément l'Homme, j'aime son corps, j'aime être sous sa protection, j'aime être dans ses bras... j'aime son ambivalence, ses troubles, ses contradictions... J'aime sa fierté, son besoin de se mesurer à d'autres mâles.
Je suis une ambivalence — je ne cesse de la répéter — je suis une femme-enfant, je suis une animale sauvage et furieuse.  Pour moi, il n'y a jamais eu et n'y aura jamais de problème à être aux pieds d'un hOmme, à l'admirer, à le protéger, à le dorloter... Féminine, maternelle et Animale... je jouis avec lui, je le nourris, je me ferais tuer pour le protéger...  
C'est celle que je suis et je revendique d'être une Douce dominée-Domina, mi-ange, mi-démon... Femme, je veux le séduire, l'exciter, l'enivrer, le droguer... animale, je veux le chasser, le mordre, le déchirer, femelle je veux le prendre, le chevaucher, en jouir... 


Dominée, je le désire. Il le sait, il voit mes yeux briller, il voit mes lèvres briller sous la salive de la femelle en chasse.
Nous dînons entourés de couples qui nous observent. Je les ai vu lorsque nous sommes entrés. J'ai entendu les murmures de deux femmes que je crois reconnaître.
- Tu le reconnais, il est superbe... oui c'est encore lui, il l'emmène si souvent ici... elle a l'air de tant l'aimer, regarde comme elle le dévore des yeux... 

Le Monsieur à la table à côté de la notre a été plus clair

- Si tu avais l'air d'une femelle comme celle-ci, je crois que je ne reculerai devant aucune dépense... dit-il à Madame qui lui avait fait remarqué 

- Regardes ses chaussures, elle doit lui coûter une fortune... 

Nous en sourions, O me rappelle que la première fois qu'il m'avait invitée ici, il avait savouré le regard des hommes sur moi — je lui dis en riant combien j'étais alors maladroite sur ces talons qui aujourd'hui me semblent si confortables et que mon corsage en dentelle qui me donnait alors l'impression d'être nue est aujourd'hui un de mes accoutrements préférés.
O se souvient et précise que depuis ce soir là, mes corsets ont été serrés, serrés et que je traverse la salle beaucoup moins vite que le premier soir... 
- J'ai l'impression que tu savoures ce moment et que si je ne réservais plus la table là-bas tout au fond du restaurant, tu ne serais pas si heureuse ?

Je ris !

- C'est vrai, maintenant j'adore ce moment où un peu enivrée par le désir et le repas, votre choix de vin, divin O m'enchante en général autant qu'il me trouble. Je m'amuse à voir les yeux des hommes... je suis pétillante à l'idée de faire enrager quelques-unes des femmes qui n'apprécient pas autant que moi, le regard de leur compagnon... 
Je m'approche de O, je n'ai plus qu'une envie être à nous... oui, c'est ainsi  que je résume notre relation... Je suis à lui, comme il m'appartient...  nous sommes à Nous. 
O est mon Maître sur le pavé parisien, il murmure à mon oreille...
- Quel bonheur d'être votre ChOse !

Alors que je me love au creux de son épaule...
Accrochée à son bras, je frémis en me réchauffant de son souffle... mon ventre palpite, je coule.... le désir m'envahit... ma main me brûle. 

Je n'ai plus qu'une envie : poser sur ses tétons les pinces qui me dévorent si brutalement la poitrine... oui, pendant tout le diner, les machoires de fer m'ont endolorie. Je pourrais hurler la déchirure qui m'arrache l'épaule. 
Je sais que lorsque je retirerai de mon corps le métal brutal, je serais proche de m'évanouir... la douleur ne sera supportable que parce que je lui offrirai et qu'il me dira doucement...

- Merci pour cette douleur, poses les pinces cruelles sur ma poitrine et prend la laisse, je suis à vous.
Lentement nous basculerons, dominée et tutoyée je deviendrais dominante et vouvoyée, déchirée par la douleur, je serais sublimée par son offrande.  Lentement cette nuit prendra le pouvoir et  mes nuits sont plus belles que vos jours (1). Avoir dans ma vie un mâle loyal qui m'aime, prend soin de moi, répond à chacun de mes besoins, les devine, les devance, dont le seul but est de me rendre heureuse, un homme qui me domine et se soumet... Un homme pour qui je suis femme, femelle, animale. 



 

© Textes : Harmony © illustration : http://darkdreams.centerblog.net/rub-rouge-sang-.html
©La propriété intellectuelle est le premier droit du créateur, créatif, inventeur. Ce droit lié à toute création est généré par la création elle-même. Ce droit appelé aussi copyright, peut se "spécialiser" dans certains cas ( marques, brevets d'invention..) ou être le seul droit possible existant sur cette création (texte, projet, chanson, contenu de site web, concept, dessin, photo, logo...).

1 -  Mes nuits sont plus belles que vos jours: Petit clin d'oeil au livre de raphaelle Billetdoux ou au film d'Andrzej  Zulawski.

Par HarmO'ny-bulle - Publié dans : Journal intime - Communauté : L'amour du BDSM
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Lundi 5 septembre 1 05 /09 /Sep 15:11

Un post que m'a inspiré un commentaire de Valery sur mon post précedent. 

Valery disait : Je m'étonne qu'une femme comme toi, libérée, intelligence, sensuelle puisse se satisfaire d'une lavette. Je pense que pour t'entretenir comme la salope que tu es, il faille un homme qui soit particulièrement ambitieux. Tu me sembles être de ces nanas qui coutent cheres.
À moins que Valery ne soit un de mes admirateurs qui me couvrent de cadeaux sans prix, je ne vois pas comment quelqu'un peut déduire que je suis une de ces nanas qui coutent cheres,  mais qu'importe je peux dire en effet mon O est un homme qui m'entretient comme je le mérite... (Valery disait comme la salope que je suis ?) Je suppose que c'était sa façon de dire qu'il me dorlotte...
Plus sérieusement mon désir de dialogue est sur la question : 
Un homme qui réussit socialement peut-il être soumis ou un homme dominé peut-il réussir socialement...  

gallery1m-copie-1.jpg Quel étonnant raccourci de penser qu'un homme soumis à une femme ne puisse pas être un homme qui réussise socialement...
J'ose même dire que c'est tout le contraire : un homme qui se soumet aura bien plus de chance de réussir socialement, professionnellement. Puisqu'en refusant de nier sa nature, cet homme est plus fort, plus heureux, plus attirant, plus épanoui... Libéré des pièges de la pensée unique, absous des carcans de la société civile implacablement statifiée, il libère sa créativité, sa capacité... il est motivé, il est admiré. Et comme le disait si justement Jules renard : L'homme libre est celui qui ne craint pas d'aller jusqu'au bout de sa raison. 

twolions1m.jpg Mon O est un homme que vous admireriez, qui sait si,  il n'est pas votre meilleur ami, celui que vous trouvez si brillant, à qui tout réussi...
Si vous saviez ce qu'il s'amuse à ramper à mes pieds... mais oui si vous aviez gouté mes lèvres brulantes lorsqu'il est là à moi...
Si vous aviez tiré sur les liens de mon corset pour me faire la taille fine, fine fine, fine.... si vous aviez été aimé, si vous aviez gouté le petit fouet.

Mais je vous reconnais vous êtes celui qui regardez O, avec envie lorsque nous vous croisons au restaurant... Vous êtes l'homme qui ne savez pas de quelle couleur sont mes yeux mais vous connaissez ma taille... vous n'êtes pas soumis et cela se voit, ah oui on devine aisément —  que lorsque vous rentrez à la maison... lorsque vous otez votre costume de divin mec — combien vous vous emmerdez ! 

Mais chut, je viens d'enchaîner O aux quatre coins du lit... il s'endort doucement. Il faut qu'il se repose demain il présente le business plan de sa boite et après demain soir je lui est réservé une petite surprise pour qu'il se détende... je l'emmène à Berlin


 

Par HarmO'ny-bulle - Publié dans : Journal intime - Communauté : L'amour du BDSM
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Dimanche 4 septembre 7 04 /09 /Sep 16:01

212875328_6fbcc5ae54.jpg Il fut un temps où je n'aurai jamais avoué aimer sentir la femme, la femelle, vibrer. Il m'a fallu accepter le désir, le corps, l'appel de ce corps de femme qui réclame le droit à la jouissance physique. 
Oui, je veux hurler de plaisir, où je veux, comme je veux avec qui je veux.
Mon corps de femme est différent de celui d'un homme et pourtant je veux aimer O comme j'aime qu'il m'aime.
 Je veux lui faire l'amour en le possédant, en le pénétrant, en le remplissant... Je veux le savoir à moi. Je le veux à moi corps et âme. 
Je veux que son désir soit être le mien... qu'il s'éveille en désir et s'endorme épuisé. Je veux que son âme appelle Harmony, que son corps désire Harmony. Je le veux enfiévré de souffrir, je le veux enivré de vouloir mes sévices... 
 

Ambigüe, discrète, femme-enfant, je veux être aussi femme-fatale...
Je veux "l'embraser", je veux le bousculer, je veux être son démon, son poison... 

 

©Les textes appartiennent à Harmony - © Illustration Luis Royo

Par HarmO'ny-bulle - Publié dans : Journal intime - Communauté : L'amour du BDSM
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