C'est étrange mais O ma chose, ne me manque pas ou plus sincèrement pas trop. Bien sûr, que j'aime passer des heures et des jours avec mon O mais son absence
n'est jamais cruelle. Il est là... il me suffit de caresser le petit lacet — un échange je vous raconterai — pour que je sois à coté de lui, pour que ses yeux bleus pétillent, que son sourire
m'enchante, pour que je le chahute...
Nos déjeuners, nos promenades, nos shoppings, nos rires, nos hésitations, nos audaces tout emplit l'absence et le fait avec gaité...
Plus que son absence, ce qui peut être un manque c'est ne pas connaître encore O parfaitement. Oui, je m'interroge... sur
ces goûts, ses fantaisies, ses désirs... alors ma petite cervelle perverse, cruelle, fantasme s'agite et cherche mille et unes manières de le bouleverser la prochaine fois que nous serons
ensemble.
J'imagine O en famille, avec ses amis, ses amies, je le vois être beau, rayonnant, séduisant... je sais qu'il aime cela... et que j'aime le savoir brillant.
Oui, je trouve merveilleux et au combien rassurant de posséder — et d'appartenir — à un homme comme O, un homme qui aime la vie, que la vie aime... car il la
savoure.
Alors bien sûr, Harmony a quelques rêves ...
O s'éveille doucement, la nuit fut orageuse, une chaleur lourde empêchait le sommeil... ce n'est qu'après l'orage qu'O a pu
s'endormir, alors ce matin, il traîne...
J'ai eu du mal à l'entraver sans le réveiller mais il est prisonnier dans le lit...
- hummm, il gémit lorsqu'il essaie de s'étirer...
- Bonjour O, avez vous bien dormi...
- Bonjour ma D, mais pourquoi êtes-vous déjà debout...
- Je crois que ce matin, c'était la seule façon d'avoir un thé, le faire moi-même...
- Mais pourquoi ....
- Pourquoi êtes vous lié au lit ? Mais je crois que vous aviez l'intention d'y rester la journée alors je me suis assurée que ce fut le cas...
- Mais Harmony, ce matin je devais ...
- Ce matin, j'ai du aller seule chez l'esthéticienne pour le soin de mes pieds...
- Mais Harmony vous aimez tant que je vous masse les pieds, que je frotte, que je caresse, que je polisse, que je lisse, que je vernisse...
- Oui mais ce matin, vous flegmardiez alors j'ai dû me priver... et me résoudre à offrir mes pieds aux mains d'Agathe... j'avoue que lorsque cette jolie jeune
femme remontait ses longues mains fines en me massant, des chevilles le long de mes mollets, puis de mes cuissses, que j'en eu presque de si doux frissons que lorsque vous vous
affairez...
- Oh Harmony ne dites pas !!!
- Oui, je le dis, cela m'a excitée et maintenant que vous êtes enfin éveillé....
- Mon Harmony , je suis confus de vous avoir causé cette peine !
- De la peine, mais vous riez, je devrai vous récompenser, j'ai eu le plaisir, d'être chouchoutée par un ange blond, le genre de blondinette qui vous séduit mon
O.
- Mais Harmony...
- Oui, elle ne lésinait ni sur la crème, si ses efforts, ni ses caresses, elle me comblait, me gatait , j'en oubliais presque que vous étiez là inactif....
Maintenant O, c'est fini...
Je soulevais d'un geste ferme la couette pour découvrir O nu et assez joliment tendu. O a un sexe élégant , un sexe fier, je souris en le pensant arrogant...
j'aime à le savoir lié.
O est beau, lascive, attaché aux quatre coins du lit — je remercie l'orage et la fatigue pour m'avoir permis de lier O sans l'éveiller... Soudain un doute
m'envahit, et si il m'avait juste laisser faire en se riant de ma délicatesse... oui, O est de ce genre. Hummm au cas où, je le punirais pour avoir fait naître ce doute... J'aime bien
l'idée de l'imaginer se forçant à ne pas sourire, à ne pas bouger pendant que je l'attachai.
Je vins m'assoir entre ses jambes, lui offrant à téter mes pieds délicatement enjolis par cette douce enfant Agathe, petite esthéticienne coquine et je m'enparai
de son sexe bandé... que j'entrepris de chahuter.
Qui fut puni ?
© Les textes appartiennent à Harmony et ne peuvent être utilisés sans son autorisation.
Le Tableau : Femme nue de Picasso
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