Partager l'article ! Sappho de Lesbos et mon tendre O: Mon Cher O, Il semble que vous eussiez été à l'aise dans les jardins de la poétesse de Lesbos. La ...
     Mon Cher O,
Mon Cher O,
    Il semble que vous eussiez été à l'aise dans les jardins de la poétesse de Lesbos. La belle Sapphô et ses jeunes amies auraient mis le feu à vos
    sens...
    Alors il faudra trouver pour nos jeux de tendres amies, peut être seront-elles moins hellénes.
    J'aime que vous ayez trouvé normal que je vous punisse pour être resté traîner au lit... m'obligeant à me jeter dans les bras d'Agathe.
     
  
     - Oui mais ce matin, vous flegmardiez alors j'ai dû me priver... et me résoudre à offrir mes pieds aux mains d'Agathe... j'avoue que
    lorsque cette jolie jeune femme remontait ses longues mains fines en me massant, des chevilles  le long de mes mollets, puis de mes cuissses, que j'en eu presque de si doux frissons que
    lorsque vous vous affairez...
- Oui mais ce matin, vous flegmardiez alors j'ai dû me priver... et me résoudre à offrir mes pieds aux mains d'Agathe... j'avoue que
    lorsque cette jolie jeune femme remontait ses longues mains fines en me massant, des chevilles  le long de mes mollets, puis de mes cuissses, que j'en eu presque de si doux frissons que
    lorsque vous vous affairez...  
  
    - Vous le dites si bien,  la prochaine fois cela sera encore plus cruel.
    La douceur de des mains d'Agathe le long de mes cuisses....
     - Cruelle que vous êtes.....divinement perverse que de me la raconter ainsi....vous me connaisez bienLa prochaine fois ce sera encore pire....puisqu'Agathe cette fois sera bien là
    dans notre chambre.....à dorloter vos pieds...vos jambes...l'intérieur de vos cuisses.....et moi toujours entravé, encordé et baillonné  pour que vous n'entendiez pas mes plaintes, mes
    jalousies, mes suppliques.
Ma seule possibilité, ma seule manière de m'exprimer étant cette violente bandaison dont vous vous moquerez, que vous semblerez ne même pas voir tant
    vous serez offerte, tant vous vous abandonnerez aux carresses de la douce Agathe.
Moi pauvre mâle en rut, entravé, éructant de rage, de ne pouvoir vous montrer sur le champ,
    de n'avoir pas le plaisir de vous faire goûter, de vous faire sentir cette force virile.
La bête humaine de chair et de
    sang, fou de chaleur et de palpitation.
    Quelle perversité, Douce Harmony, je sais pourtant combien vous convoitez votre O, combien vous suintez de miel de désir de me laisser vous posséder, vous offrir votre Chose... vous le désirez ce
    corps d'homme, masculin, fort, vous avez envie de cette animalité que vous chérissez. Je vois vos yeux briller d'envie mais c'est à Agathe que vous vous offrez pour me punir... c'est à la bouche
    de cette trop tendre amie que vous devez ces gémissements de femelle enivrée de folie. Alors, je plierai, j'entendrai vos soupirs mais je ne suis pas dûpe, ce plaisir délicat que vous acceptez
    d'Agathe vous met en appétit...
Bientôt vous n'aurez plus qu'une envie, me posséder, s'en me délier, vous viendrez vous empaller sur mon sexe bandé, je vous traverserai de ma
    dague que vous garderez au chaud, à l'humide, marais humains au plus profond de vous-même. Votre ventre ne sera plus que lave en fusion. Incandescentes, votre peau, votre chair, vos tripes
    vous dévorent. Vous n'êtes que luxure. 
Homme-Loup, je hurlerai. Mes cris exciteront l'Animale que vous devenez
    lorsque vous vous offrez à moi, lorsque vous êtes mienne. Femme sauvage exaltée vous chevauchez votre Chose... Dans un effort ultime, je briserai mes liens pour vous assenez, vous cannoner, vous
    doguer et pour vous emportez à l'abri de tout dans un doux abandon...
  
    
  
© Les textes appartiennent à Harmony et ne peuvent être utilisés sans son accord.
© Illustration : tableau de Ann Elisabeth Scott http://www.aescott.net/portraits.html - Sappho 1993 - Oil on canvas; available as a limited edition matted print, 16 x 20, 50.00 - 20 x 26 - In the collection of Hans W. Hugli
© La Paresse de Gustave Courbet
 
									
			
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