Si j'accepte d'éveiller la
femme, si je peux hurler de désir, il est moins aiser de lever la Maîtresse. Pourtant cuir, latex, cage, fouet, cravache, lingerie, éveillent des désirs de sévir... Oui étrange sensation, c'est là et
comment oser. Serait-il moins facile de l'attacher, de sevir ?
Serais-je incapable de lui offrir ma croupe à caresser, de lui ordonner de lécher mon sexe mouillé que de recevoir le baiser du fouet. Ne pourrais-je pas poser mon escarpin sur son ventre
? Ne suis pas assez animale pour mordre son cou, pour marquer de mes dent sa langue... Ne puis-je le
faire tourner à 4 pattes à mes pieds... ne puis lui faire savourer mes escarpins vernis...
Je le veux, je le désire, il suivra mes parfums derrière mes jambes perchées, enveloppées de nylon. Je le ferai onduler et puis bête pauvre male, son sexe se
dressera, il désirera...
Un baiser d'O et j'ai le goût du mal sur les lèvres. tendrement O m'enlace, je m'aperçois que O aime me toucher tendrement.
Il caresse mes mains, mes doigts que je manucure régulièrement, et assidument, je lui offre mes griffes tendres, rouge écarlate comme ma passion pour lui. Sentir mes ongles pénétrer sa chair...
lorsque j'enserrerai ses tétons, mes doigts cotonneux serreront et mes ongles pénétreront. Mon O, ma chOse ne doit pas être malheureux, il doit sentir qu'il est le mien.
Aimer O, embrasser O mais c'est aussi chahuter, bousculer O...
Ces baisers que j'aime temps, lorsque sa langue cherche mes lèvres, lorsqu'elle vient dans ma bouche, fruit mielleux, fruit mûr, je ne sais pas résister, je croque, je mords. Il devient alors
pour moi inévitable, j'embrasse, je savoure, je tiens, je serre, je mords.
Alors j'attends O souffler, gémir, pleurer, souffrir, je ne peux pas lacher sa langue... entre mes cuisses coulent le goût du mal que je lui
offre. Parce que je l'aime, parce qu'il me supplie, mes dents serrent. O aura pendant plusieurs jours une douleur, il sentira en parlant en mangeant cette
douleur. Il se rappellera ce moment où Harmony le dévore par Amour.
Un sujet me tient à
coeur... la perte de pudeur. Vous vous souvenez peut être lorsque j'écrivai : Mon Maître désire que je puisse lui laisser voir couler tous mes
fluides... Si il ne me semble que peu compliqué de laisser couler et constater cette fluidité de mon désir, il n'en va plus de même lorsqu'il
s'agit d' uriner devant mon Maître. Je ferme la porte de la salle de bain, il l'ouvre à nouveau et je suis troublée. C'est sans doute stupide mais cela me semble un pas énorme. Uriner sans gêne devant mon Maître me semble irréalisable...Mais il exige
alors je tenterai et retenterai et oublierai cette pudeur. Mon Maître sait tout, peut et veut tout voir de sa chose...Y suis-je parvenue soumise et pourquoi fallait-il y parvenir ? Aujourd'hui, je suis de l'autre côté du mirroir et ma Chose doit
m'offrir cette absence de pudeur... je le désire ! Pourquoi le priver de cette intimité, vais-je en avoir du plaisir... ?
Vais-je exiger qu'il urine devant sa divine, oui je suis sa Divine... et oui, je vais exiger voir Ma chose, le mien se vider de ce champagne, lui qui en absorbe en si grande quantité
!
J'ai besoin de vous, je suis une cruelle mais sans vous je perds pieds. Vous savez que je brûle chaque jour, je brûle de vous. J'irais loin avec vous mais je suis incapable de faire un pas sans vous... Alors oui, cuir, latex, fouet et pince mais j'ai
besoin de vos yeux, de votre voix...
Viens, viens
Viens là
Parce qu'au fond de tes yeux
J'y vois des brins d'or dans le feu
Comme un reflet de nous deux
Viens, viens
Viens là
Parce que c'est silencieux
Je viens de te voir dans le creux
Des vagues aux brûlures de mes yeux
Viens, viens
Viens là, viens-moi
Puis prends ma main
Viens-moi, prends-la
Puis serre-la bien
Pour te coller à mon corps
Et viens, viens
Viens-moi
Laisse-moi venir ton âme
Laisse-la déposer à mes larmes
Sans toi, elles auraient triste sort
Viens, viens
Viens-moi
Je te ferai l'amour
A la lueur des premiers jours
Viens rajouter la note d'humour
Viens, viens
Viens-moi
Sur toutes les rythmiques
Les partitions et les gimmicks
Chut...
Viens, viens
Viens-moi, viens là
Et prends ma main
Viens-moi, prends-la
Puis serre-la bien
Pour te coller à mon corps
Viens, viens
Viens-moi
Laisse-moi venir ton âme
Laisse-la déposer à mes larmes
Sans toi, elles auraient triste sort
Viens, viens
Viens-moi
Le temps s'écoulera
Comme nos hivers
Il faisait froid
Où naissent, deuxième enfance
Viens, viens
Viens-moi
On refera le ciel
Je te promets pas monts et merveilles
Juste passer des nuits blanches
Viens, viens
Viens là avec moi
Je t'emmène
Où les oiseaux font le vide immense
Y a pas de printemps sans hirondelles
Viens, viens
Viens-moi
Et viens me voir vieillir
Là où c'est le temps des souvenirs
Où c'est le bonheur à l'éternel
Viens, viens
Viens-moi, viens là
Puis prends ma main
Viens-moi, prends-la
Puis serre-la bien
Pour te coller à mon corps
Viens, viens
Viens-moi
Laisse-moi venir ton âme
Laisse-la déposer à mes larmes
Sans toi, elles auraient triste sort
Viens, viens
Viens-moi
Quand tu me dis "Viens", je frissonne
Si peu, si bien que je m'abandonne
Je veux que tu viennes cet automne
Viens, viens
Viens là, viens-moi
Et promets-moi
Viens et puis
Serre-moi contre toi
Dis-moi que tu t'abandonnes
Ce soir je bouillonne; j'ai soif de O.
O est ce délicieux cocktail un mixte d'homme trés mâle, raffiné et dont la voix ferme affirme les convictions. Je me repose, je suis heureuse après
des mois de doute, où la ruse plus que l'amour avait entamé ma confiance en moi. Je retrouve petit à petit la douce confiance, mon assurance, ma gaieté, je suis à nouveau moi. Je sais que j'ai
foi en mes valeurs et qu'elles sont celles en lesquelles je dois croire. Je suis loin d'être parfaite mais je suis entière, je suis d'esprit, de chair, de
coeur... Je ne tombe pas en admiration d'une image, d'un compte en banque — ou si c'est un compte en banque, il doit être très très gros et appartenir à
un homme généreux, rire moqueur — je ne suis pas séduite par une classe C déjà qu'un jet privé me laisse froide alors une voiture... Je suis séduite par un homme - je dois êtes bête
? Je ne suis pas impressionnée par des valeurs artificielles, fussent-elle déclamée avec force et sur un ton assuré. Je me promène de nouveau souriante, je ne me sens pas seule, je ne suis pas dépendante car il est là. Je ne suis pas manquante lors de son absence car il
m'habite. La perversion d'un vrai gentleman est un poison merveilleux ! Je voudrai pour lui, pour O
trouver cette robe simple mais qui serait mienne, qui serai moi, du latex, du cuir une seconde peau pour Harmony. Un blouson, des résilles et des talons oui, d'accord mais cette robe, cette enveloppe animale, je n'ai pas encore trouvé...
Devrais-je aller à Londres, New-York... je vais lui offrir ce spectacle de son Harmony heureuse et belle Animale pour lui. Il sera fier de sa D.
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