Mercredi 10 août 3 10 /08 /Août 22:20

Je vais essayer dans ce journal de mon chemin auprès de O de respecter un format d'écriture. Quelques lignes de réflexion... et un instant vécu.

 

Je sais trop bien, et je vous entends... Maître Do, m et  vous ...
- On a une nature...
- Votre soumis sera malheureux. 
- Un dominant ne peut se soumettre...  

1237366382_feminin_masculin.jpg Et bien, depuis longtemps je refusais la petite boite, l'étiquette... et puis mon éducation, ma vie a sans doute ajouté à ma nature :  la bipolarité.
Et si la psychologie et notamment Jung accepte et décrit la part masculine d'une femme et vice-versa... L'anima et l'animus. Il semble que parmi les adeptes de BDSM une tendance au cloisonnement fait presque loi. Les mots pour décrire ceux qui s'essayent à l'un ou à l'autre puis à l'un et à l'autre sont souvent chargés de "doute". Avec O, nous avons choisi une forme arbitraire souple qui nous balance d'un l'un ou l'autre des rôles... Cela est-il  simple à vivre ? Entre nous semble naturel et notre complicité se construit ainsi... 
O est ma Chose et je suis sa Domina d... 
Si une je vous étonne dans cette révélation dans ce désir de dominer, vous savez que je ne fus jamais soumise... je suis et ne serais jamais soumise, je ne peux être que dominée. Je n'étais pas totalement heureuse Dominée le serais-je Domina d.
C'est l'aventure que je découvre avec O, et que je décris pas à pas ici... pour lui, pour nous. Sans doute avons nous besoin de nous voir et nous rencontrer souvent encore... convaincus que nous avons tout le temps. Nous savons maintenant que nous ne risquons pas le piège de l'idéalisation... on se connaît et parfois je dirais trop bien... L'envie, le besoin d'être ensemble sont teintés de naturel, de simplicité, d'humanité et surtout d'un délicieux plaisir de vivre tout simplement. 

Nous rions beaucoup, l'humour d'O est sec et précis - on dirait un coup de fouet... (oops) juste posé là pour éveiller, pour empêcher l'endormissement, pour attendrir. Peu habituée qu'un Frenchie joue sur ce registre, je piètine parfois et à ce moment ses yeux pétillent — après s'être assuré qu'il n'avait pas blessé, il jubile ravi de me chahuter. Quel délicat chaloupement que d'être ainsi bercée par la délicatesse d'un homme.

O m'enchante chaque jour un peu plus — bien que souvent, je prenne encore quelques gifles, des bleus  j'avoue bien méritées. O, mon O quoi qu'il arrive il est mon O !!! 
C'est amusant comme O allume mon imagination, mes sens, et combien, il revèle ma perversité encore trop tendre, trop caline. Je voudrais pouvoir être plus ferme... il me semble que cela m'apporterai beaucoup de plaisir aussi et à lui aussi.


Hier, nous déjeunions dans un restaurant... un vrai bistro, une cuisine parisienne pour gourmands. 

J'ai trouvé savoureux à la fin du repas, de le renvoyer aux toilettes alors qu'il en revenait, enfin qu'il se pose une pince sur un téton pendant que je jouais avec la seconde. Je savais ce qui l'attendait... je l'enviais presque de pouvoir m'offrir cette douleur. 
trophee-1.jpg
Je jubilais de recevoir ce don. Lorsqu'il signifia que la morsure de la pince était sensible, je sentais mes tétons durcir, je sentais mon épaule me brûler et dans mon ventre, la vague grossissait. Entre mes jambes, mon sexe gonflait,mon clitoris bourgeonnait, mes levres s'enmiellaient.
Il souffrait pour moi, il m'offrait sa douleur, sa chair torturée l'était parce que je le désirai... Folie de dominée qui dominait. Je lui caressai les cheveux, le cou... son cou sans collier encore, mais qui l'appelait.
Je baissais les yeux, cherchant le cuir de mes chaussures, un cuir souple et je voyais mon O portant collier de cuir.
O me fit remarquer qu'il aimait mes bas résille... une femme-filet... un sirene, une skellie, et se rappelant un de mes jeux il me demanda :

- Quelle couleur la petite culotte ?

- Rouge bien sur !

- Apportez-la moi, posez-la là, sur la table s'il vous plait ?

Quelle audace, dans sa souffrance, dans son offrande, il trouvait la force de me provoquer, de me bousculer... il savait donc que la pince, je lui enviais...
Je me levais, je traversais la terrasse, le restaurant et j'allais oter le petit bout de tissu rouge... un long filet gluant m'arrachait un soupir. Il saurait que je prenais plaisir à recevoir sa douleur...

Je revenais fière, j'étais sa Maîtresse et j'allais lui offrir mon désir, mon plaisir de le savoir souffrir. Je posais sur la table entre nos deux cafés ma culotte rouge. 

Il souffrait, j'étais trempée de plaisir, portant le petit bout de tissu rouge à ses narines, il ne pouvait plus ignorer, mon corps lui offrait l'odeur de ma délectation... il savait que je prenais plaisir à le possèder. 

 

© Les textes appartiennent à Harmony et ne peuvent être utilisés sans son accord.
© La petite culotte d'Harmony photographiée par O' - Son nom : Trophée-hommage


Par HarmO'ny-bulle - Publié dans : Journal intime - Communauté : L'amour du BDSM
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